|
En ce temps là...
C’est à dire avant l’acquisition en 1842 d’une première Pompe à Incendie...
à bras, le feu, véritable fléau détruisait de nombreuses maisons.
Leurs structures particulièrement inflammables et le mode de vie des habitants
qui travaillaient et s ’éclairaient à la bougie ou lampes à pétrole, huile, etc...
augmentaient fortement les risques d’incendie.
Pour organiser la lutte contre le feu, à partir de 1254, il fallut créer une sorte de « force
d’intervention », ce fut le guet Bourgeois qui se généralisa en France. Le rôle du guetteur
de garde aux tours qui dominaient la ville étaient de donner l’alarme en cas d’incendie. Ils
sonnaient le tocsin afin que toute la population pût se précipiter pour éteindre le feu ou
du moins limiter les dégâts.
En cas de sinistre, les habitants étaient néanmoins livrés à eux-mêmes pour faire « la part
du feu » avec pour matériels, leurs propres outils tels que haches, crochets et seaux
pour puiser l’eau dans les mares, citernes ou puits.
Selon la Légende du Saint Sacrement de l’Abbé COCHET, lors de l’incendie du quartier du
haut d’Avesnes en 1790, il n’y avait que DIEU, le courage et le dévouement de quelques
hommes... intelligents comme disait M. LEDRU dans l’Histoire de notre commune.
COURAGE ET DEVOUEMENT, des mots que l’on trouve encore de nos jours sur nos breloques et
en lettres d’OR sur nos drapeaux.
C’est ainsi que l’acquisition de la première Pompe à Incendie par le Conseil Municipal
dirigé par M. Philippe GREGOIRE et son Adjoint Louis FORGEZ va permettre à M. Auguste
LECHON de créer...
« la Première Compagnie de Sapeurs-Pompiers d’AVESNES-LE-COMTE ».
|
|